Tout d'abord merci de vous intéresser aux états d'âmes de la pauvre compagne d'un marin fou amoureux de son bateau.
Ce couple improbable a décidé, à l'approche de la quarantaine pour l'un et de la cinquantaine pour l'autre, de s'octroyer un intermède lointain (6 mois quand même !!!) seul tous les deux...
Jalouse?
Sûrement, à eux les plages de sable blanc, les cocotiers et les apéros face au soleil couchant et à moi la grisaille Bretonne et les factures
De quoi être envieuse non ! 
C'est peut être devant mon « désarroi » que mon capitaine à décidé de m'emmener avec lui cette été aux Canaries, 1ére étape de son périple (3 semaines a dormir dans un duvet humide et à vomir m'enchante au plus au point !).
C'est donc la préparation de cette aventure et de mon voyage aux Canaries vu par la néophyte que je suis, que je me propose de vous raconter.
Une vision sûrement moins glamour que celle de Yann mais un regard différent et décalé peut être intéressant et drôle.

Si vous voulez compatire, rire ou pleurer avec moi, vous pouvez... cliquer ici

Les toilettes

J'ai découvert la voile avec Little Bigorneau, il y a une petite année et la première chose qui m'a surprise, (à voir le regard dérouté de mon chéri, j'étais la première à m'en plaindre), qu'il n'y avait pas de toilettes sur ce bateau ou plus précisément qu il n'y en avait plus.
Pour notre 1ere sortie en amoureux, j'ai eu droit au seau dans le cockpit.
J'avoue assise sur mon seau, les fesses à l'air devant l'œil concupiscent de mon hôte, que la situation manquait sérieusement de romantisme.
A notre 2ème sortie, j'ai eu droit aux copains !!!
Je ne suis pas prude mais j'aime garder un certain mystère.
J'ai alors dut « suggérer » (le chantage du genre "c'est elles ET moi" ne me semble pas toujours constructif) de réinstaller les toilettes....

C'est donc avec bonheur que j'ai vu il y a quelques semaines, trôner en plein milieu de la cabine arrière un WC digne d'une princesse avec une vue sur le large absolument extraordinaire.
Merci mon chéri de m'avoir rendu ainsi toute ma dignité.

Ma prochaine bataille : le jacuzzi ....


La chronique du 18.06.2007

Ça y est le bigorneau est prêt, le bateau repeint, les drisses changées et les winches graissées (j ai appris tout un tas de nouveaux mots !!!!)
On était donc prêt samedi pour participer a la fameuse régate organisé par l'A.N.L, LA VIRE TRAHILLON.
C'est une épreuve en 3 parties, la course proprement dite, un concours de pêche et une épreuve surprise, qui c'est avérée être un concours de dessin.
C'est donc motivés et confiants, mon capitaine a quand même pronostiqué une pèche de 4 maquereaux  !!! qu'on est arrivés au port le samedi matin , prêt a en découdre.
Bien sur le temps était exécrable, depuis que le bigorneau est à l'eau, tous les essais que l'on a fait en mer ont été dans des conditions météo difficiles, à croire que les dieux du vent et de la pluie sont très défavorables à mes ambitions de marin ( tiens !!! le mot marin n 'existe pas au féminin, il faudrait peut être former un groupe de protestation avec avec Helen et Maud! )
Après un départ moyen, on a passé la ligne avec une bonne minute de retard, quelques manœuvres hasardeuses ( milles excuses à la Virgule Flottante) et des virements de bords laborieux, nous avons franchis la ligne d'arrivée en 11 ème position sur 27, mon capitaine était quelque peut déçu... mais avec 4 maquereaux, dans nos filets et une belle aquarelle dans nos cartons.
L'arrivée au port fut moins glorieuse puisqu'une bâche scélérate c'est enroulé autour de l'hélice et que l'on a dut se faire remorquer jusqu'à notre place de port
Mais notre quart d'heure de gloire, ont l'a connu le soir a l'apéro, lorsque le dessin de Yann fut désigné par l'ensemble de nos concurrents comme le meilleur
Ce premier prix de dessin nous a permis de finir 6 ème au classement général, pas mal .... non !!!
Moralité, puisqu'il faut toujours une morale aux bonnes histoires, on est manifestement pas prêt pour l'América 's cup mais on est au point pour le festival de la BD d'Angoulême....

La chronique du 26 juillet 2007

ça y est on part demain !!!!
la pression est monté de jours en jours depuis une semaine et avec elle plein de questions, le temps va t'il enfin ce mettre au beau ?
vais je être malade ? (j ai acheté 3 boites de nausicalme)
vais je tenir le coup a la barre en pleine nuit ?
surtout qu autour de moi  un certain nombre de personne a qui j'explique mon périple, me jette un regard dérouté et perplexe avec même pour certain de la peur dans leur yeux
merci pour la confiance !!!!
mais bon, on part demain et vive l aventure
j'ai confiance en mon chéri
alors au 19 aout si tout va bien

la chronique du 13 aout 2007

Ca y est!  on est arrivée a Gran canaria aux Canaries !!!!

Il parait que c'est le voyage qui compte pas la destination.... je ne sais pas. 

On a eu plusieurs jours de grand vent (force 7 pour les connaisseurs) accompagné d'une forte houle, on a eu un bel orage dans le golf de Gascogne, j'ai eu le mal de mer et je suis couverte de bleus et le pire c'est que l'on a du faire face au suicide d'un calamar désespéré que l'on a retrouvé au petit matin sur le pont du bateau (que les gens se rassure, mon capitaine a fait des funérailles très émouvantes :" va te faire bouffer sale bête!!!")


Mais bien sur, il y a eu aussi les belles journées de soleil sur mer calme, les magnifiques nuits étoilées et surtout  nos quelques rencontres avec les dauphins 

Enfin !!!! ce qui est certain, c'est que l'aventure fut belle et que je suis fiere d'y etre arrivée sans demande de divorce de mon capitaine en rentrant.

Chronique du 22.08.2007

On est rentrés depuis plusieurs jours et on a repris notre train train quotidien, boulot-dodo mais je ne sais pas si c'est le temps, pluie et vent mais le cœur n'y est pas...
nostalgie !
Surement, car ce fut un beau et mouvementé voyage avec au final que de très bons souvenirs et la routine et la grisaille briochine nous semblent plutôt lourde à supporter
On parle même de larguer les amarres définitivement pour le soleil
C'est dire, l'état ou on est !!!!
Heureusement, il reste les souvenirs et les photos. En parlant de cela, je viens d'aller lire le journal de bord de Yann sur son blog et j'aimerais apporter quelques précisions :
Je n'ai pas passée mon temps à vomir et a me plaindre des aménagements du bateau (même si le nombre de bleus et de blessures qui m'ont été infligées par ce navire reste inacceptable)
j'ai participer activement au fonctionnement du bateau et surtout à notre sécurité, car si mon capitaine m'avait affirmé au départ et aussi pendant tous le trajet, qu'il assurerait les veilles de nuits en mettant un minuteur a sonner toutes le 30 minutes afin de vérifier le bon cap ou l'approche d'un cargo, il s'est avéré que passé 2 ou 3 heures du matin, mon héro dormait comme une souche et aucune sonnerie ou alarme ne reussisait à le réveiller.
c'est donc moi qui a assurée toutes les veilles entre 3 et 9 heures du matin (d'ailleur encore aujourd'hui je me réveille a 3 heures du matin...merci d'applaudir a ce belle exemple de don de soi).
De plus, il a fallu plusieurs fois tenir la barre, les jours de pétole car le pilote ne fonctionnait pas (négligence coupable du capitaine) et moi, bonne poire j'ai au début proposé d'assurer le premier quart jusqu'à ce que je m'aperçoive (au bout de 3 fois quand même, je pense que l'air iodé perturbe le bon fonctionnement de mes neurones) que comme par miracle Yann réussissait a faire fonctionner le bateau sans personne à la barre 5 minutes après avoir pris son quart...
j'ai bien évidement renoncé a me proposer pour la corvée mais je peux vous dire qu'au final, j'ai passée plus de temps à la barre que le capitaine.
je ne prétend surement pas que Yann est fainéant mais j'aime a penser qu'il s'est un peu reposé sur moi, qu'il ma fait confiance et qu'au final on a formé une bonne équipe (non ! non ! je sais ce que vont penser certaines d'entre vous mais je ne suis pas naïve).




chronique du 10 octobre 2007

Mon capitaine part dans 20 jours, il a acheté son billet de train ainsi que son billet d'avion et c'est offert un nouveau pilote, je crois qu'il s'est rendu compte dernièrement que son pilote féminin (moi !!!) n'était pas du voyage.
ces 2 deniers mois on passée en définitive assez vite, en tous cas pour moi car pour Yann n'avoir rien a faire, pendant plusieurs semaines est assez difficile, mais on a réussi a s'occuper.
le blues du retour a peut a peut laisser place à la routine,
qui l eu cru !!! vu l'état dans lequel on étaient en rentrant, mais il reste en tous cas pour moi un peu de nostalgie et d'envie.
j'irais bien moi aussi au soleil...
mais mon patron préfère que je reste ici afin de m'éviter trop de coups de soleil je présume, car on n'est plus trop habitué au soleil  ici en Bretagne
et j 'ai la peau fragile (voir la chronique précédente sur le nombre de bleus que j'ai ramené en France)
et viré du bleu au rouge peut être très dangereux pour ma santé.
en tous cas mon capitaine est heureux de partir et finalement c'est le plus important (avoué que vous êtes impressionnées par mon abnégation)  
et je compte bien cet hiver, le rejoindre a la Martinique ou a la Guadeloupe pour quelque jours afin de manger des langoustes grillées et boire le ti punch local.

Chronique du 12 novembre 2007

et voila, le moment tant attendu (pour lui) et tant redouté (pour moi) est arrivé, mon capitaine à quitté dimanche 11 novembre, le port de Grand Canaria pour les Antilles.
Finalement, après de multiples hésitations, il a préféré faire route direct vers les Antilles, a mon grand soulagement je dois dire, la Guyane avec ses moustiques, ses piranhas et ses autochtones coupeurs de têtes ne m'inspirais guère confiance.
Cela dit, je ne sais pas si je ne devrais pas  me méfier encore plus de ses belles antillaises avec leurs danses chaloupées et leur sourires envoutants.
mais bon !! j'avoue que je préfère mon chéri avec sa tête et tous ses orteils (il parait que c'est le morceau préféré des piranhas) et tant pis pour sa vertue
En tous cas, me voila partie pour un mois d'attente et d'angoisse a m'imaginer toute sortes de périls, et je peut vous dire que de l'imagination, ça j'en ai !!!
car je n'aurais aucunes nouvelles pendant toute sa traversé.
Cela va être les 30 jours les plus long de ma vie, n'allez pas croire que je la joue mélo et que je veuille faire pleurer dans les chaumières, encore qu'un peut de compassion n'a jamais fait de mal a personne.
Je comprend maintenant le chanteur Renaud lorsqu'il dit des femmes de marin "la mer c'est leur malheur" c'est vraiment pas drôle pour celles qui restent a terre
bon, j'ai assez pleurer sur mon sort
je vous donnerais des nouvelles dès que j'en aurais, en espérant qu'elles soient bonnes, ca y est !!! mon coté "tragédie grec"  revient au galop, il vaut mieux que je m'arrête là.
a plus dans ma prochaine chronique






et oui les filles !!! j'ai bien rencontrer Jack



MON SEJOUR AUX ANTILLES


13 janvier 2008

j'arrive a 15h50 à l'aéroport du Lamentin après un long voyage de 8h40, mon capitaine tous bronzé et tous souriant m'attend.
il a loué une voiture pour venir me chercher après avoir longtemps hésité avec un vélo mais les quelques kilos que j'ai pris pendant les fêtes l'en on finalement dissuadé.
Direction Le Marin ou le Bigorneau est a l'ancre, premier verre a la terrasse du bar de la marina, les pieds dans l'eau et le soir fête foraine et concert rap-raggae mais aussi première averse tropicale pour moi, on est trempés en moins de 10 secondes.

14 janvier
on profite de la voiture pour aller visiter l'ile, Le Vauclin, Francois et Robert ( non !!! non !!! ce ne sont pas les nouveaux amis de Yann mais le non des petits villages de l'est de la Martinique) puis on traverse l'ile d'est en ouest et le paysage se transforme en montagne luxuriante et humide c'est magnifique !!!!
1er bain a Saint Pierre, eau a 27°, plage de sable noir et cocotiers, le paradis
Mais même le paradis peut se transformer en enfer, on crève a 16 h sur le périph de Fort de France et alors débute pour nous le parcours du combattant, en effet trouver un pneu de marque X comme celle qui a crevé et avant 16 h 30, heure ou ferme les magasins, releve de l'exploit.
il nous faudra faire 6 magasins avant de trouver le bon pneu
Le soir on est invité a diner chez Bernard, un original avec un bateau atypique; Bernard organisait des sorties plongées a St Martin avec comme bateau une barge ostréicole sur laquelle il a construit une sorte de grande cabanne en bois et a l'heure de la retraite (71 ans) il descend sa barge au Vénézuela pour la vendre, il semble que seule dans ce pays il puisse espéré vendre son housseboat.
Mais une panne, la casse de son hélice, l'a contraint de s'arrêter a la Martinique pour réparer
Soirée très sympathique avec un personnage haut en couleur et un peut baroudeur mais le décalage horaire et le Ty Punch, on raison de moi et on rentre assez tôt au bateau.



Cote est de la Martinique

le 15 janvier
départ pour St Anne de l'autre coté de la baie, pour éviter a Yann un coup de fil, on décide d'aller dire au revoir a Bernard en bateau mais on se retrouve échoué et c'est notre héros Bernard qui vient a notre secours et nous déloge de là
je crois que Bernard a du réfléchir depuis et renoncer a  laisser sa barge en héritage ( au cas ou il ne réussirait pas a la vendre) a 2 pieds nickelés comme nous
envolé nos rêves de maison sur l'eau !!!!
Le soir diner de quelques accras de morue sur la plage de St Anne

le 16 janvier
On largue les amarres pour Sainte Lucie, une ile au sud de la Martinique, réputé pour sa beauté et le sens de l'hospitalité et de la fête de ses habitants mais au bout de 30 minutes, j'ai le mal de mer, je trouve que le mal de mer devrait être comme la rougeole et qu'une fois qu'on la attrapé on devrait être immunisé
en tous cas je n'ai rien vu de la traversé, dommage !!! il parait que Yann a vu des poissons volants, des baleines et biens sur des sirènes
mon capitaine bois ou c'est la chaleur !!!!

le 17 janvier
on passe la journée a Rodney Bay pour faire les formalités de clearance (douane, immigration etc...) et faire du shopping, Yann tombe alors fou d'amour pour une paire de Crocks, une sortes de sandales en plastique grossières mais très tendances sur les pontons et pour la première fois de sa vie Yann dépense plus de 5 euros pour une paire de chaussures
Quand a moi, je ne dépense rien et comme toute bonne action n'est jamais récompensé, je me fait percuté par un Toyota mais heureusement je m'en tire juste avec un énorme bleu au bras
le toyota est mort !!! bien fait... il n'aurais jamais du s'attaquer a supersophie



Rodney bay


le 18 janvier

On part pour Castrie, la capital de Sainte Lucie, mais on entre et on ressort aussi vite, il n'y a rien a voir a part d'énorme paquebot de croisières, on prend alors la route de Marigot Bay, la baie la plus belle de St lucie
On est pas déçu, c'est magnifique !!!! eau turquoise, plage de sable blanc et cocotiers, un vrai paysage de carte postale
mais un petit tour dans la marina nous convaincs en 1 minute que cet endroit n'est pas pour nous, boutique de luxe, restaurant gastronomique et cabinet d'avocat américain.
les riches de se monde on envahis ce petit coin de paradis, tant pis pour nous, on reste au mouillage et on en profite pour plongée autour du bateau




Marigot bay


le 19 janvier

la souffrière, pas en Guadeloupe mais toujours a St lucie, un énorme volcan nous accueille ainsi qu'un vent violent, la petite ville est typique et peu développée touristiquement, enfin un village comme on les aimes, ci ce n'est qu'a chaque coin de rue on nous réclame de l'argent et que le moindre service ou renseignement se monnaye chèrement, même le mouillage est payant.
finalement malgré le peu d'infrastructure touristique, les habitants savent parfaitement tirer partie du moindre touriste qui débarque sur leur cotes.
le soir Yann devait m'inviter a diner dans une de ses petites gargotes de village mais le vent violent l'en dissuade rapidement, car il faut le dire,  notre annexe ne possède pas de moteur et que pour rejoindre la terre il faut ramer
tous les kayakistes comme moi savent combien pagailler ou ramer contre le vent peut devenir un boulot de galérien et je comprend mon capitaine si fort et si courageux qu'il baisse les bras
on dine d'une salade de riz au thon...




La Souffrière



le 20 janvier

retour a Rodney Bay pour faire notre clearance de sortie, faire quelques achats et réservé une place de carénage pour la semaine prochaine. le vent auprès serré nous contraint a mettre plus de 8 heures pour faire quelques miles, on arrive a 18h30  a Rodney Bay et mon capitaine m'invite au resto à la marina

le 21 janvier
visite du village de Gros Ilet
DERNIERE MINUTE...DERNIERE MINUTE...DERNIERE MINUTE...DERNIER MINUTE... DERNIERE MINUTE....DERNIERE MINUTE
l'ancre du bigorneau vient de chassé et il faut a mon capitaine de nombreuses tentatives pour nous remettre au mouillage, le vent fort et le manque de place entre chaque bateaux sont a sa décharge
A l'heure ou je vous écrit nous somme a la 101éme tentatives......
je vais surement pas pouvoir rentrer en France avant longtemps, prévenez ma famille et mes amis

le 22 janvier
journée de farniente a Rodney Bay avec visite du coté station balnéaire, nous découvrons le coté obscure de la ville, un grand centre commercial climatisé a l'américaine, quel choc !!!! la civilisation nous rattrape.
pour nous remettre on va se baigner sur la plage paradisiaque (sable blanc et cocotiers) de Rodney et les effluves de marijuana des rastafaris tous autour de nous, nous font oublier notre vision cauchemardesque de la civilisation impérialiste.

le 23 janvier
retour en Martinique, il nous faudra la journée pour regagner St Anne, la encore un vent fort avec de violent grain sont en cause, le mal de mer est encore de la partie pour moi et en plus je glisse en descendant dans la cabine et me casse le petit doigt de pied.

le 24 janvier
retour au Marin, et visite de la ville et de ses environs , on invite Bernard a déjeuner ( on espère qu'un bon repas, lui ferras oublier notre départ un peu catastrophique et qu'il nous couchera a nouveau sur son testament...)

le 25 janvier
départ pour l'aéroport, on prend le taxico, une sorte de taxi local collectif, ce qu'on regrette assez vite car notre chauffeur roule a tombeau ouvert et freine au dernier moment mais heureusement on arrive sains et saufs.
mais Yann a eu tellement peur, qu'il choisira l'autostop pour rentrer au Marin...

le 26 janvier
j'arrive a 7h du matin a Paris, il fait froid et j'ai le blues.

DECOUVREZ LE MUSEE DES HORREURS !!!!



les crocks - le baiser du toyota



Chronique du 18 Juin 2008

Ça y est, c'est la fin d'une époque, mon capitaine est rentré, enfin son corps car j'ai bien peur que son cerveau (si si !!!  pour ceux qui en doutent, il en possède un) soit resté aux Antilles
Depuis son retour, il a entrepris de restaurer lui même, la vieille grange qu'il occupe pour nous aménager un petit coin douillet, c'est un gros chantier qui demande beaucoup d'efforts physiques et énormément d'organisation, c'est un peu dur pour lui de reprendre le rythme des autochtones mais il fait de gros efforts.
C'est sûr !!! le farniente antillais est bien loin et les vacances sont finies, la dure réalité des terriens qui vont au boulot chaque matin se rappelle a lui
mais, il a trouvé sur internet, les plans d'un bateau en bois de 11 mètres a construire lui même, bateau qui serait de taille idéale pour un long voyage à deux autour du monde ....
Vous l'aurez compris, nous voila repartis avec de nouveaux projets de départ et plein de rêves en tête mais cette fois ci, je serai du voyage...
Moi aussi j'ai envie de lagon bleu turquoise, de plage de sable fin et de beaux tahitiens dansant le tamouré.
Il nous faudra évidement plusieurs années pour préparer notre départ mais les rêves sont faits pour être réalisés et notre expérience prouve que la seule limite à nos ambitions est celle que l'on se fixe (Yann a préparé une Pina colada se soir et me voila à philosopher sur la vie ...il faut que j'arrète le rhum).
Bref, vous n'avez pas fini de lire nos aventures sur ce blog (il parait que c'est le seul blog de voileux interressant a lire!!! dixit des fans de Yann)
Je ne manquerai pas de vous conter nos aventures, à priori au large de la Bretagne pendant les quelques années à venir, moins exotiques mais aussi périlleuses et drôles avec un capitaine un peu tête en l'air mais il paraît qu'il est devenu meilleur marin alors peut être qu'il n'y aura aucune anecdote à vous raconter mais j'en doute !!!
A bientôt .









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